Déambulez à travers les rues de Montgenèvre et partez à la découverte de son patrimoine riche d’histoire.

La situation géographique de Montgenèvre a fait de ce col un lieu de passage stratégique depuis l’Antiquité. Chaque période historique ayant légué un peu d’elle même au village, vous pourrez en observer les traces à travers cet itinéraire.

Partez à la recherche de ces traces du passé riches et diverses disséminées à travers ce village de caractère !

Partez ainsi à la découverte :
– de la reproduction de la borne milliaire de la voie cottienne :
borne routière en pierre portant une inscription et destinées à marquer les distances sur le tracé des principales voies des provinces romaines antiques
– des Chapelles Ste Anne, St Roch et Notre Dame des Sept Douleurs
– de l’Église St Maurice
– de l’Obélisque Napoléon marquant la route du col de Montgenèvre construite par les troupes de l’Empereur
– la sculpture de L’Envol commémorant le premier Concours international de ski, organisé à Montgenèvre en 1907

  • La doire + Panneau

    La Doire Ripaire (en italien : Dora Riparia et Dòira Rivaira en piémontais) est un cours d’eau du Piémont long de 125 km, doté d’un bassin de 1 251 km2.

    Le cours d’eau naît sur les Alpes cottiennes, près du col de Montgenèvre sous le nom de Piccola Dora (Petite Doire), prenant après quelques km plus en aval près de Cesana Torinese la dénomination propre de Doire Ripaire (Dora Riparia)

    Arrivée en plaine, elle traverse les territoires des communes de AviglianaAlpignanoPianezzaCollegno et la grande zone métropolitaine de Turin ; là, elle continue sa descente sur la partie nord de la ville pour aller confluer dans le  près du Parco Colletta de Turin.

    Carte.

  • Sauteur à Ski (centenaire Station)

    Cette sculpture en treillis d’inox soudé, de 12 mètres de haut, représente le champion Suisse Keller exécutant son saut de 23 m au 1er Concours International de ski, du 11 février 1907.

    Elle a été réalisée par M. Christian Burger et sa réalisation a nécessité deux années de travail entre sa conception et le transport de la structure à Montgenèvre.
    Elle est composée de trois spectateurs de l’époque soutenant le sauteur dans son « Envol » et consacre Montgenèvre comme la doyenne des stations de sports d’hiver françaises.
    Avec sa transparence grillagée, la sculpture s’intègre parfaitement au paysage de la station.

  • La route d’artagnan

    La Route Européenne d’Artagnan, certifiée itinéraire culturel du Conseil de l’Europe en mai 2021, suit les traces du Mousquetaire historique qui a parcouru l’Europe, à cheval, au service du roi Louis XIV, et du personnage romanesque d’Alexandre Dumas.

    La Route Européenne d’Artagnan est un itinéraire de randonnée physique et linéaire, établi sur la base de documents historiques sur Charles de Batz de Castelmore d’Artagnan né à Lupiac en Gascogne (FR) vers 1615, et mort au siège de Maastricht (NL) le 25 juin 1673.

    Parmi ses 6 plus grandes aventures se trouve La Route de Pinerolo : pour veiller sur Fouquet (le surintendant des finances de Louis XIV) arrêté par d’Artagnan à Nantes à la demande de Louis XIV, après sa détention à Vincennes pendant son procès. Le mousquetaire traverse toute la France depuis Nantes et passe par Montgenèvre avant d’aller rejoindre sa destination Pinerolo en Italie.

  • Le passage des Alpes par Hannibal

    Le passage des Alpes par Hannibal est une étape majeure de la marche vers l’Italie de l’armée d’Hannibal Barca, réalisée à la fin de l’année 218 av. J.-C., au début de la deuxième guerre punique déclenchée contre Rome. Ce périple précis s’étala sur quinze jours, pour approximativement deux cents kilomètres parcourus.

    Presque oubliée au Moyen Âge, la question de l’itinéraire d’Hannibal à travers les Alpes est reprise par les érudits à partir du xvie siècle, avec la redécouverte des textes de Tite-Live. Au cours de siècle de recherche il est très supposé qu’il soit passé par Montgenèvre lors de son périple comme le fera Jules César en 58 av. J.-C lors de sa conquête de la Gaule. Cet itinéraire présente l’immense avantage d’être plus court que nombre de ses équivalents à l’époque pour traverser les alpes.

  • Chemin de Saint-Jacques de Compostelle

    Montgenèvre se situe sur une voie secondaire du chemin de Saint-Jacques de Compostelle qui emprunte l’ancienne voie romaine construite en 118 av. J-C, la Via Domitia, aujourd’hui agréée et balisée par la FFRP sous le numéro GR 653D.

    La section 1 de la Via Domitia (GR 653D) fait 100 km, elle part de Montgenèvre jusqu’à Savines-le-Lac. C’est un itinéraire secondaire qui va vers Saint-Jacques de Compostelle, elle rejoint la Via Tolosana à Arles.

    A VOIR SUR L’ITINÉRAIRE
    – A Montgenèvre, l’église Saint-Maurice et son fanal (lanterne) qui servait aux visiteurs qui franchissaient le col par mauvais temps, l’église Saint-Maurice des Alberts.
    – A Névache, pour ceux qui avaient pris le col de l’Échelle, l’église de Plampinet et les fresques de Notre-Dame-des-Grâces,
    – A Briançon, ses fortifications, la Cité Vauban, la collégiale Notre-Dame Saint-Nicolas, l’église des Cordeliers, la chapelle des Pénitents, le couvent des Récollets, et l’église Sainte-Catherine.
    – A Prelles, hameau de Saint-Martin-de-Queyrières, la chapelle Saint-Jacques et ses fresques de la vie de saint Jacques.
    – A Bouchiers, hameau de Saint-Martin-de-Queyrières, la chapelle de Saint-Hippolyte
    – A l’Argentière-la-Bessée, les mines d’argent, l’église Saint-Apollinaire et la chapelle Saint-Jean
    – A la Roche-de-Rame, l’église Saint-Laurent
    – A Saint-Crépin, l’église « Sancto Crispino », et l’église Notre-Dame, ancienne église des Pèlerins.
    – A Eygliers, l’église Saint-Antoine, l’église Saint-Guillaume
    – A Saint-Clément-sur-Durance, la chapelle des Traverses et sa tour de Saint-Clément
    – A Châteauroux-les-Alpes, Notre-Dame des Baumes et Notre-Dame de Sainte-Croix
    – A Embrun, la cathédrale Notre-Dame-du-Réal, la Tour brune, ancien donjon des archevêques, l’église des Cordeliers.
    – A Crots, l’abbaye de Boscodon et le château de Picomtal
    – A Savines-le-Lac, Saint-Florent

  • Via Domitia

    Le col de Montgenèvre  constitue le point de départ de votre itinéraire sur la Via Domitia. Baptisée du nom de son créateur, le consul Cneus Domitius Ahenobarbus, cette route romaine était destinée à faciliter la conquête du sud de la Gaule, à partir de 120 avant J.-C. Depuis, de l’eau a coulé dans le lit de la Durance… de la Via Domitia, il ne reste peu de traces. Faîtes appel à votre imagination et aux repères historiques qui constellent son tracé pour plonger dans l’histoire gallo-romaine.

  • Chapelle Sainte-Anne

    Ce petit édifice religieux est situé à l’entrée Est de Montgenèvre, il a été rénové en 2003.

    La commune de Montgenèvre se trouve sur le chemin de nombreux pèlerinages : Saint Jacques de Compostelle, via Dominicia…ce n’est donc pas par hasard que la commune valorise son patrimoine religieux : chapelles et églises.
    Il reste actuellement trois chapelles entre lesquelles on retrouve la chapelle Saint- Anne. Construite à l’origine au coeur du village, elle est démolie dans les années 50 pour édifier l’actuelle gendarmerie et sera rebâtie à l’identique, près de l’obélisque neuf années plus tard.

  • Obélisque Napoléon

    L’Obélisque fut élevé à la gloire de Napoléon et inauguré le 12 avril 1804.
    Il se situe à la sortie du village de Montgenèvre et son histoire est liée à la construction de la route du col.

    L’obélisque fut détruit à l’explosif en 1835 par les Piémontais et reconstruit par l’architecte Joseph Andreoli sous le Roi Louis Philippe. Les pierres utilisées sont coulées et fichées avec du mortier de chaux et du ciment et liées entre elles par des crampons en fer.
    Les plaques commémoratives originelles en marbre, également détruites, sont remplacées par des plaques en bronze, gravées en quatre langues : français, italien, espagnol et latin où l’on peut lire l’hommage rendu à Napoléon Bonaparte et au préfet Ladoucette.

  • Fontaine des Bardeaux

    Rien

  • La Doire

    La Doire Ripaire (en italien : Dora Riparia et Dòira Rivaira en piémontais) est un cours d’eau du Piémont long de 125 km, doté d’un bassin de 1 251 km2.

    Le cours d’eau naît sur les Alpes cottiennes, près du col de Montgenèvre sous le nom de Piccola Dora (Petite Doire), prenant après quelques km plus en aval près de Cesana Torinese la dénomination propre de Doire Ripaire (Dora Riparia)

    Arrivée en plaine, elle traverse les territoires des communes de AviglianaAlpignanoPianezzaCollegno et la grande zone métropolitaine de Turin ; là, elle continue sa descente sur la partie nord de la ville pour aller confluer dans le  près du Parco Colletta de Turin.

    La route d’artagnan

    La Route Européenne d’Artagnan, certifiée itinéraire culturel du Conseil de l’Europe en mai 2021, suit les traces du Mousquetaire historique qui a parcouru l’Europe, à cheval, au service du roi Louis XIV, et du personnage romanesque d’Alexandre Dumas.

    La Route Européenne d’Artagnan est un itinéraire de randonnée physique et linéaire, établi sur la base de documents historiques sur Charles de Batz de Castelmore d’Artagnan né à Lupiac en Gascogne (FR) vers 1615, et mort au siège de Maastricht (NL) le 25 juin 1673.

    Parmi ses 6 plus grandes aventures se trouve La Route de Pinerolo : pour veiller sur Fouquet (le surintendant des finances de Louis XIV) arrêté par d’Artagnan à Nantes à la demande de Louis XIV, après sa détention à Vincennes pendant son procès. Le mousquetaire traverse toute la France depuis Nantes et passe par Montgenèvre avant d’aller rejoindre sa destination Pinerolo en Italie.

    Le passage des Alpes par Hannibal

    Le passage des Alpes par Hannibal est une étape majeure de la marche vers l’Italie de l’armée d’Hannibal Barca, réalisée à la fin de l’année 218 av. J.-C., au début de la deuxième guerre punique déclenchée contre Rome. Ce périple précis s’étala sur quinze jours, pour approximativement deux cents kilomètres parcourus.

    Presque oubliée au Moyen Âge, la question de l’itinéraire d’Hannibal à travers les Alpes est reprise par les érudits à partir du xvie siècle, avec la redécouverte des textes de Tite-Live. Au cours de siècle de recherche il est très supposé qu’il soit passé par Montgenèvre lors de son périple comme le fera Jules César en 58 av. J.-C lors de sa conquête de la Gaule. Cet itinéraire présente l’immense avantage d’être plus court que nombre de ses équivalents à l’époque pour traverser les alpes.

    Chapelle Sainte-Anne

    Ce petit édifice religieux est situé à l’entrée Est de Montgenèvre, il a été rénové en 2003.

    La commune de Montgenèvre se trouve sur le chemin de nombreux pèlerinages : Saint Jacques de Compostelle, via Dominicia…ce n’est donc pas par hasard que la commune valorise son patrimoine religieux : chapelles et églises.
    Il reste actuellement trois chapelles entre lesquelles on retrouve la chapelle Saint- Anne, vouée à la mère de Marie.

    Chapelle Saint-Roch

    Elle est la seule chapelle de la Commune à être communale.

    Elle a été construite en l’honneur de l’un des patrons de la paroisse de Montgenèvre en 1708. Reconstruite en 1736 après un terrible incendie grâce aux dons des Montgenèvrois. Elle a accueilli les corps des 8 personnes mortes lors de l’avalanche le 3 janvier 1931 et ceux des Montgenèvrois décédés en 1945 lors de leur déportation.

    Saint-Roch, très honoré dans le briançonnais, évoque les épidémies de peste de l’époque.

  • Eglise Saint-Maurice

    L’église Saint Maurice est une église catholique française, dans le diocèse de Gap et d’Embrun.

    Le fanal (lanterne) accroché à son clocher en fait son originalité. Il servait de repère aux visiteurs qui franchissaient le col par mauvais temps.
    Elle a été reconstruite au XVIIIème siècle après un incendie et la flèche du clocher a été restaurée en 2007.
    Détruite lors de l’incendie provoqué par les troupes du Duc de Savoie, puis reconstruite au XVIIIème siècle, son architecture est d’influence typiquement italienne.
    Le clocher est caractéristique avec son fanal, copie exacte de la lampe à l’huile accrochée à la potence d’origine, qui dirigeait les voyageurs égarés dans le brouillard ou la tempête de neige.
    Son mobilier de qualité ainsi que son architecture typique constituent un attrait touristique.
    La restauration de la dernière tranche des fresques datant du XIX siècle est terminée depuis décembre 2005. L’église a également été rénovée en 2006.

  • Fontaine Montegrosso d’Asti (+ panneau)

  • Borne milliaire

    Fréquentant énormément le col, les romains décidèrent de bâtir des bornes en pierre implantés tous les milles (1480m) comme celle de Montgenèvre qui fut reconstruite en 2000 dans la rue de l’Eglise. Elle indique les directions et localisations importantes de l’époque. Ici ce sont :

    – La province des Alpes Cottiennes (Alpis Cottias)
    – Suse (Segusio)
    – Turin (Taurinorum)
    – Briançon (Brigantino)
    – Marseille (Massilia)

  • Chapelle Notre Dame des Sept Douleurs

    Petite chapelle privée restaurée et repeinte en 1996.

    Elle a été construite aux alentours de 1740. Le curé Chemin déclare avoir béni une chapelle de ce nom à Montgenèvre le 17 Juillet 1741. La chapelle laisse apparaître une pierre gravée datant de 1780. Elle rend grâce au martyr de la vierge.
    La coquille St Jacques peinte au-dessus de l’entrée rend hommage à St Jacques pour son périple jusqu’à Compostelle (Montgenèvre se trouvant sur l’itinéraire de son pèlerinage).
    La croix de la chapelle a été restaurée en 2006.

  • Fontaine Notre Dame des Sept Douleurs

    Rien

  • Durancia et sa fontaine

    Rien sur la fontaine

  • La Durance (+ panneau)

    La Durance prend ses sources vers 2 390 mètres d’altitude, au pré de Gondran, sur les pentes du sommet des Anges. Les sources se trouvent en contrebas de l’ancien fort du Gondran, elle se jette dans le Rhône à quelques kilomètres au sud-ouest d’Avignon, entre le Vaucluse et les Bouches-du-Rhône dont elle matérialise la limite.

    De sa source au pied du sommet des Anges, à 2 390 m, au sud du Montgenèvre, jusqu’au confluent avec le Rhône, la Durance parcourt 305 km. Toutefois, le plus long cours est tracé par le système Clarée-Durance et a une longueur de 323,8 km. L’originalité du cours est sa pente, de 81 m/km sur ses 12 premiers kilomètres, puis de 15 m/km jusqu’au confluent avec la Gyronde, et encore près de 8 m/km jusqu’au confluent de l’Ubaye. Cette pente reste relativement élevée dans la partie inférieure : environ 0,33 % dans son cours moyen (jusqu’au pont de Mirabeau), puis encore 0,237 % dans son cours inférieur.

Image de la souris

Texte descriptif de la souris.